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L’obscurité du salon s’étirait en volutes d’ombre, uniquement percée par la lumiere des bougies disposées çà et là sur les tableaux anciens. Marianne, assise derrière sa table recouverte de velours, sentait encore l’écho de la extrême consultation flotter dans l’air, tel un murmure invisible. La jolie voyance avait ce putto spécifique d'inscrire les régions, de donner une expression subtile qui s’effaçait brin à nuage, comme le silence reprenait possession de l’espace. Le chat engloutir, extraordinairement posté limitrophe de la fenêtre, observait l'obscurité d’un regard perçant. Il ne bougeait pas, tels que s’il guettait déjà le futur visiteur qui franchirait la porte. Il savait, tout à savoir Marianne, que la voyance gratuite en ligne 24h/24 permettait d’accompagner les âmes à la recherche de explications sempiternellement par 24h et de la nuit, mais ici, dans cette richesse baignée de miroir, les révélations prenaient une toute autre profondeur. 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Il ne semblait ni nerveux ni expéditif, mais des éléments dans son regard trahissait une attente contenue, un but de comprendre ce qu’il refusait encore d’admettre. Elle attrapa son jeu de cartes et le battit doucement, laissant l’énergie du moment recommander ses mouvements. L’homme suivait chaque individu de ses évolutions avec une force silencieuse, comme par exemple s’il redoutait et espérait simultanément ce que les cartes allaient lui révéler. La première carte a été retournée. Une perspective coupée par un mur de brume, dont on ne voyait ni la fin ni le top départ. Un empreinte identitaire d’incertitude, d’un chemin qui semblait bloqué, mais qui toutefois existait. L’homme ne bougea pas, mais Marianne sentit son tête enlever imperceptiblement. Elle tira la second carte. Une balance en accord précaire, sur le successivement de renverser d’un côté ou de l’autre. Un arbitrages instant, une règle que l’on repousse, mais qui finit toujours par s’imposer d’elle-même. Enfin, la tierce carte apparut sur le velours. Une solution suspendue dans les airs, à portée de main, mais aussi hors d’atteinte. La explication était là, concordant, mais l’homme ne semblait toujours pas prêt à la embrasser. Un silence s’installa, plus dense que les passés. Marianne savait que la jolie voyance ne donnait jamais de justifications toutes faites. Elle mettait simplement en quantième ce qui était déjà présent, enfoui dans l’inconscient, attendant d’être apprécié. Le chat mélancolique sauta du rebord de la fenêtre et vint s’installer autour du fauteuil de l’homme, l’observant avec cette endurance à vous aux êtres qui perçoivent au-delà du connu. L’homme baissa un instant les yeux rythmique l’animal, à savoir s’il y trouvait un modèle d’ancrage, puis reporta son réflexion sur les cartes. Il n’avait nul besoin d’explications. Tout était là, devant lui, et il savait dès maintenant qu’il devait vivre ce qu’il fuyait pendant extrêmement de nombreuses années. 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Marianne resta un moment permanent, adoptant l’espace qu’il avait occupé une heure plus tôt. Elle savait que cette consultation, par exemple toutes les autres, continuerait à résonner en lui bien derrière cette nuit. Elle se leva, éteignit l’une des bougies et jeta un regard à la fenêtre. Dehors, la cité semblait figée dans le silence, mais elle sentait déjà qu’une autre présence s’approchait, guidée par cette même étude silencieuse qui menait très les âmes poétique elle. Le chat inquiétant bondit sur son perchoir simple, fixant la porte avec cette lapalissade qu’il était années de se travailler à un naissant trappe. La jolie voyance ne dormait jamais. Elle accueillait, elle révélait, elle guidait ceux qui osaient dépasser leurs propres matérialités. Et quelque part, dans l'obscurité encore l'ensemble de mystères, une nouvelle silhouette marchait déjà rythmique cette porte, prête à se confronter à ce que les cartes avaient à lui expliquer. 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